C'est presque une boutade: Sarkozy affirme sa foi, vilipende une conception rigide de la laïcité et déclare qu'il croit "aux forces de l'esprit". Les laïcards souffrent. Pas de référence à Dieu, à la religion, au chanoine, ...C'est la rencontre du Président de la république française et du Monarque du Vatican, veulent-ils croire; ils ont scrupule à parler de "pape". Un scandale.
J'aurais volontiers compris que Ségolène Royal appelât "Sa Sainteté", "M. Benoît XVI" mais attendre une attitude d'indifférence ou de méfiance voire d"animosité vis-à-vis du pape de la part d'un homme de droite était vraiment une bêtise pour ne pas dire une inculture politique. Il est tout de même normal que la droite, dont le conservatisme en matière de moralité et de croyance est constitutif de son idéologie identitaire, soit à l'aise avec les questions métaphysiques. D'ailleurs, la France a un certain rang à tenir dans ses relations avec le monde des religions. C'est la fille aînée de l'Eglise. Ca n'est pas rien. Oui mais c'est aussi et surtout un pays laïc, donc, le président devait faire profil bas, tenir un bon discours aseptisé sur la laïcité à la française, si possible convaincre le pape de partager ses vues, etc. faire du prosélytisme à l'envers.
Ce n'est pas parce-qu'il y a 2 ou 3 athées qui gesticulent qu'il faut renier les racines religieuses d'une société et surtout ne pas souhaiter qu'il y ait un retour sincère à cette métaphysique. Il ne faut pas avoir peur des religions; de la préférence pour une religion ancestrale non plus. Il ne s'agit pas de rétablir une fidéocratie mais simplement de garder un souffle de religiosité dans la société. Les religions ne nuisent pas. Leurs valeurs sont au fondement même de la civilisation. Elles forment le socle formel et solide du sacro-saint principe de dignité de l'être humain.
Ce n'est pas parce-qu'il y a 2 ou 3 athées qui gesticulent qu'il faut renier les racines religieuses d'une société et surtout ne pas souhaiter qu'il y ait un retour sincère à cette métaphysique. Il ne faut pas avoir peur des religions; de la préférence pour une religion ancestrale non plus. Il ne s'agit pas de rétablir une fidéocratie mais simplement de garder un souffle de religiosité dans la société. Les religions ne nuisent pas. Leurs valeurs sont au fondement même de la civilisation. Elles forment le socle formel et solide du sacro-saint principe de dignité de l'être humain.