mercredi 1 février 2012

L'Olympe turc

Lorsque je suivais une préparation pour le concours d'entrée à l'école de la magistrature, le professeur de philosophie nous avait donné le sujet de culture générale tombé l'année précédente : "la beauté sauvera-t-elle le monde ?". Les yeux en boule de loto et la bouche évidemment bayante, nous fûmes bien en peine d'apporter ne serait-ce qu'une virgule de réponse. Je me souviens seulement avoir glissé l'oeil vers mes congénères; les futurs magistrats. Quand une salle est remplie de juristes, il faut bien s'attendre à des réquisitoires, des envolées, de l'éloquence. Eh ben niet. Nous aboutîmes à de la logomachie...

Je ne sais toujours pas si la beauté sauvera le monde. Je ne suis ni philosophe ni magistrat ni prophète. Je sais seulement qu'elle a apporté et qu'elle continue à apporter beaucoup à la Turquie. La jeune République avait offert au monde entier sa "Reine de beauté" en 1932. Une Turque d'origine caucasienne (eh oui !), Keriman Halis, fut sacrée Miss Univers. Tout un symbole. Le président de la République, Mustafa Kemal Atatürk, profita de l'occasion pour louer la beauté naturelle de la femme turque, opportunément libérée de la compression ottomane. Il lui souffla même son nom de famille : "Ece", reine en turc djagataï. Eh bien dans mon tabularium, c'est alors que j'avais le fameux sujet sous le nez que tomba l'information; Madame s'est éteinte à l'âge de 99 ans.



Les Turcs avaient presque oublié leur unique Reine. On savait seulement que le comédien Kenan Ece était son neveu. Elle faisait partie d'une prestigieuse famille de compositeurs. Compositeurs sous l'empire ottoman, précisons-le tant il est courant d'assimiler celui-ci aux ténèbres. Les mauvaises langues disent que son élection fut plus un coup de pousse moral à la République moderne que le résultat corrélatif de son éclatante beauté. Car... euh... comment dire... bref il ne faut pas discuter des goûts et des couleurs... D'ailleurs, chose étrange, après sa consécration, elle décida de se marier et de mener une vie de famille ordinaire, trop ordinaire. La première réaction de sa mère, une fois l'information ébruitée, fut vraiment étrange pour une femme soi-disant moderne : sa fille était une parfaite casanière !

Dieu merci, ses beautés continuent d'apporter prestige à la Turquie. Si bien que votre humble serviteur reçoit des courriels passionnés sur elles. Essentiellement des pays arabes. Je rassure les "beurettes" : Kivanç n'est pas mort, mes soeurs, il est en très bonne forme; oui, Hakki Burak s'est retiré quelque temps; et oui, Beren Saat sort avec un Français, le bienheureux César. Eh bien essayons de "dessiller" les yeux des Européens aussi. Premier et dernier élan nationaliste de ma part...

Top 5 des Turques les plus élégantes :

1- L'indétrônable : Hülya Avsar (48 ans)


2- La séraphique : Beren Saat (28 ans)


3- L'éternelle ado : Tuba Ünsal (31 ans)


4- Bah voilà quoi : Burcu Esmersoy (33 ans)


5- La force tranquille : Vahide Gördüm (47 ans; elle se débat actuellement contre un cancer)



Top 5 des Turcs les plus beaux :

1- La beauté marmoréenne : Kivanç Tatlitug (28 ans)


2- Le Turc "idéal-typique" : Burak Özçivit (27 ans)


3- Le phénomène : Burak Hakki (40 ans)


4- L'oublié : Karahan Cantay (39 ans)
5- Le gendre idéal : Mert Öcal (30 ans)