Amnesty International traite dans son mensuel de novembre de la peine "suprême" et attire notre attention sur d'heureux événements comme l'abolition de la peine de mort en toutes circonstances en France (due à l'adhésion au 2è protocole du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et à la ratification du protocole 13 de la CEDH); on apprend aussi que le Gabon a décidé de retirer cette peine de son système judiciaire. En outre, l'Assemblée générale de l'onu s'apprête à adopter une résolution sur un moratoire des exécutions.
90 pays sont abolitionnistes en droit, 43 l'ont abolie pour les crimes de droit commun ou en pratique.
En Europe, seule la Biélorussie s'entête à garder cette peine "inutile, cruelle, inhumaine et dégradante". Dans le monde, les pays arriérés sur cette question sont, entre autres, la Chine, l'Iran, l'Iraq, le Pakistan, le Soudan et les Etats-Unis. Le pays de Washington maintient d'ailleurs une absurdité consternante: l'injection létale utilisée pour les condamnés est interdite pour l'euthanasie des chats et chiens car elle entraîne... de graves souffrances !