
lundi 29 novembre 2010
"Un tiercé de généraux en retraite..."

dimanche 28 novembre 2010
lundi 22 novembre 2010
"La chair plaidant son ordure"...
Et quand je pense qu'on fantasme encore aujourd'hui sur le harem des sultans arabo-musulmans. Brunes, blondes, rousses. A volonté. Cocagne ! Et même des hommes; on s'en souvient, un prince saoudien avait tué son "esclave sexuel-petit ami" en plein Londres. Prince, arabe, homosexualité, odalisques.
En Occident, je l'ai toujours dit, on retrouve les mêmes pathologies universelles mais ça pue moins. Les cours regorgent de reines cocues. Le roi Charles XVI Gustave est le dernier à être pris la main dans le tamp... euh sac. Avec la tête figée qu'il a, on aurait dit un "bon père de famille" sans histoire, sans désir extraordinaire.


Ah ça jase chez les aristo. Les fiançailles du prince William, maintenant. Et on s'est demandé si la future reine était bien vierge. On se croirait en Arabie. Évidemment, concernant une jeune femme de 28 ans, c'est absurde d'attendre une réponse positive à cette question. Rupert Finch l'aurait déjà déniaisée. Ah l'hymen des femmes !, une préoccupation en Occident et en Orient...
C'est ainsi; l'amour, c'est un frétillement de quelques semaines. Ensuite, vitesse de croisière. Même lit, même tronche, même odeur. Burak Hakki, le "Kenan" de Dudaktan kalbe, vient de le dire : "l'amour est une maladie passagère; le couple ne survit qu'avec l'estime et l'habitude; l'amour, ça s'éteint toujours". Ouah le philosophe ! Dit en passant, on apprend que Kivanç Tatlitug et Kenan Imirzalioglu sont ses amis. "Arrête je suis en transe !", "nan j'arrête pas, d'ailleurs, on aurait croisé un de ces jours Kivanç dans un bar homosexuel...". Effondrement. "Oh oh !"... Nan, allez, il rejette ces insinuations. Qui d'ailleurs, l'accepte ?
En tout cas, les Turcs préfèrent le ténébreux Kenan. C'est ici. C'est que les Blonds n'ont pas la cote en Turquie. On les raille, presque. "Sarı". Le brun est un mâle, un homme, un Turc. Quoique Kivanç a su montrer dans son dernier rôle qu'il pouvait tenir une arme et jouer le mâle méchant. Mais il avait les cheveux ras, histoire de le brunir. Car un blond qui fronce les sourcils, c'est toujours risible. Ca ne colle pas.
Mais on a un nouveau Kivanç, chères amies ! Blondinet. Il joue avec Beren Saat. Engin Öztürk, un des violeurs de Fatmagül, précisément.
Un jour, une fille le lui a gentiment quémandé : "viole-moi !"; schocking, évidemment. Un traumatisme pour le gars. Même Beren Saat en est déprimée. Tout le monde veut la violer maintenant. Éreintée, elle est. Les obscénités fusent à chaque fois qu'elle passe à côté d'un groupe de mâles : "et nous alors ?", "tu peux nous dépanner ?", "fallait pas remuer ta queue !", etc. La pauvre. Mais elle doit continuer; c'est qu'elle empoche 20 000 euros pour chaque épisode...
Ça serait ainsi. L'homme aurait une nature polygynique. "Et ça épice la vie d'un couple, hein ?", "astagfiroullah !"... L'infidélité d'une femme semble toujours plus anormale, d'ailleurs. Il suffit de mettre les pieds au fin fond de l'anatolie, par exemple : l'homme peut manger à tous les râteliers; c'est le mâle. Il en a besoin. Le simple enlacement de la fille appelle, quant à lui, les résolutions les plus lugubres. Quelle mère n'a-t-elle pas absous les "prouesses" de son fils et fustigé les "saloperies" de sa fille ? Quelle épouse n'a-t-elle pas lutté pour arracher son mari aux chants de sirène d'une catin ? L'homme court, les femmes devant, sa femme derrière. "La mâlitude, mon cochon, la mâlitude !". Les Turcs le disent : "erkeğin elinin kiri"; "l'infidélité de l'homme, c'est comme la saleté de la main", sous-entendu, ça se nettoie... Les mères sont les plus ardentes défenseuses de cette expression, allez comprendre...
lundi 15 novembre 2010
Tourbillon chinois

dimanche 7 novembre 2010
Gaguesque

Voilà donc ce que nous confit le président Copé : "C'est un amendement d'appel destiné à attirer l'attention du gouvernement". Une nouvelle méthode donc. Non non, c'est bien un député qui dit cela. "Un amendement d'appel". On a envie d'être surréaliste à l'occasion, de chiper une darbouka et de se jeter dans l'hémicycle pour enclencher une danse du ventre et participer à la foire... Je n'ose ouvrir le Dalloz; les professeurs de droit et surtout les thésards en mal de thématiques à traiter (histoire de remplir le CV) palabreront et palabreront. "De la valeur juridique de l'amendement d'appel" ou "de l'influence des amendements d'appel sur l'inflation législative", etc. "Ça ne serait pas pour être voté hein, on joue, d'accord !", "ouais ok, vas-y balance l'amendement !"...
Non, on rigole, c'est vrai. Qu'avait-il dit d'ailleurs Hirsch à ses détracteurs : "Ils essaient de frapper à l'argent parce qu'ils sont gouvernés par l'argent". Ah ça plombe, hein ? Tout le monde est gouverné par l'argent, cela dit. On respire, on dépense : la famille, les loisirs, le luxe. Des pépètes. D'ailleurs, nos élus viennent de mettre fin à leur régime de retraite d'exception pour montrer qu'ils ne pensaient pas qu'au blé. On les croit. Mais on les envie toujours, c'est bizarre, non ? Et on n'arrive pas à les croire, j'ai changé d'avis. Évidemment quand le député Copé, président du groupe UMP, avocat, maire, cousu d'or qu'il est, s'en prend à un autre renté qui a osé toucher à sa bourse, il ne faut pas s'étonner que le menu citoyen assume de son côté un certain poujadisme... "Le nerf de la guerre", quelle sublime expression...