mardi 28 décembre 2010
jeudi 23 décembre 2010
Monomanie

vendredi 17 décembre 2010
La France des musulmans...
C'est comme un slogan : le père était antisémite, la fille est anti-musulmane. Un raccourci que nous imposent les cercles de la bien-pensance. Sans doute. La fille ratisse plus large, nous disent d'autres : le fond antisémite gonflé d'une aversion anti-musulmane (et non islamophobe, ce n'est pas du tout la même chose). C'est qu'elle brille, ces temps-ci : les musulmans occupent le territoire. Ils prient sur les trottoirs. Il faudrait mettre fin à cette scène, au nom de la laïcité. Encore celle-ci; encore une fois violée. La laïcité, nouvelle égérie des frontistes. Parmi lesquels on trouve également des intégristes chrétiens, va falloir m'expliquer...
Comme on nous demande de "dégager" des rues, à juste titre, on se met à rêver; elle ira au bout de son raisonnement et demandera plus de mosquées. Que nenni ! Alors c'est quoi la solution ? "Votre assimilation coco !"... Fabius disait que Jean-Marie posait les vrais questions mais apportait les mauvaises réponses; eh bien, la fille a bien repris le flambeau...
Robert Ménard le dit clairement, lui, sans se frotter à de grands principes; c'est ringard, terre-à-terre, limite fasciste mais c'est sincère : "je n'ai pas envie qu'il y ait un minaret dans tous les villages de France". Ça n'a pas à être sanctionné juridiquement, c'est une simple pathologie humaine. Le rejet de l'autre. Voir une église à chaque coin de rue ne me dérange pas moi, personnellement... Encore une fois, c'est la panique ; on entend PPDA conseiller aux musulmans de vivre leur religion dans leur for intérieur, "une religion se vit avec soi-même"... On a les mêmes dans tous les pays : en Turquie, ce sont les nationalistes qui avaient fait la moue lorsque l'église d'Akdamar et le monastère de Sumela furent rouverts; dans les pays arabes, c'est le même refrain. Le fond de la pensée est clair : ce n'est pas la laïcité qui est en cause; c'est la "tradition chrétienne de la France". Leurs amis turco-arabes ne disent pas autre chose : la construction d'églises et de synagogues est contraire à la "tradition islamique du pays". Les racistes n'ont pas de pays...
Évidemment CFCM, CRIF, PS, MODEM, PCF se sont indignés ou ont condamné. L'UMP ne savait pas encore comment réagir; la question est ardue, il s'agit de soutenir les musulmans... Le Premier ministre était un peu plus poétique, lui : "il ne faut pas tomber tête baissée dans toutes les provocations". Bien sûr. Mais quand c'était Georges Frêche qui disait des choses sur le "pas très catholique" Fabius, François Fillon épatait : "Il y a des mots qu'on ne veut plus entendre dans notre République, il y a des mots qui blessent, il y a des mots qui trahissent la vulgarité de la pensée, il y a des mots qui ne font pas partie du vocabulaire des républicains et des démocrates (...), le racisme est une menace permanente pour notre pacte républicain et les dérapages des responsables politiques quels qu'ils soient (...) doivent être combattus et ne peuvent pas être tolérés car ces dérapages font céder les digues que les républicains (...) ont construit pour lutter contre le racisme et l'antisémitisme, chacun doit nettoyer devant sa porte (...)". Un des plus beaux textes de la République. Franc et massif. Ça, c'était pour une attaque antisémite. Et pour une déclaration anti-musulmane, on a comme une évaporation; Monsieur le Premier ministre, donc : "Nous devons être fermes sur le fond et, en même temps, nous ne devons pas être dédaigneux à l'égard des Français qui cherchent dans des solutions radicales une issue aux problèmes qu'ils rencontrent". Merci quand même...
Qu'on le veuille ou non, des mosquées vont être érigées dans ce pays; elles vont essaimer dans tout le territoire. Car la France est un pays démocratique respectueux de la liberté religieuse. Et il s'avère que beaucoup de musulmans y vivent; rien de plus normal que de leur permettre de prier leur Dieu. Maurice Colrat avait osé en 1922 : "Quand s'érigera, au-dessus des toits de la ville, le minaret que vous allez construire, il montera vers le beau ciel de l'Ile de France qu'une prière de plus dont les tours catholiques de Notre-Dame ne seront point jalouses ". Applaudissements !
samedi 11 décembre 2010
Démocratie aux oeufs...




On ne va sûrement pas refaire une théorie; la liberté d'expression et de réunion est sacrée; elle peut être limitée certes, mais pas à force de horions; j'eusse été freudien, j'aurais évidemment dit que les flics sont sexuellement frustrés et qu'ils essaient de corriger leur insatisfaction en se défoulant sur tout ce qui bouge; je le suis, évidemment. Freudien, je veux dire. Mais c'est surtout un juriste qu'on a besoin d'entendre : ça tombe bien, l'ancien juge turc à la Cour européenne a pris la peine d'énumérer les articles de la CEDH qui ont été violés : l'article 10 sur la liberté d'expression, 11 sur la liberté de réunion, 5 sur la sûreté et 3 sur la torture et les traitements inhumains ou dégradants. Des têtes tombent dans d'autres pays...

samedi 4 décembre 2010
Deux et deux font cinq

lundi 29 novembre 2010
"Un tiercé de généraux en retraite..."

dimanche 28 novembre 2010
lundi 22 novembre 2010
"La chair plaidant son ordure"...
Et quand je pense qu'on fantasme encore aujourd'hui sur le harem des sultans arabo-musulmans. Brunes, blondes, rousses. A volonté. Cocagne ! Et même des hommes; on s'en souvient, un prince saoudien avait tué son "esclave sexuel-petit ami" en plein Londres. Prince, arabe, homosexualité, odalisques.
En Occident, je l'ai toujours dit, on retrouve les mêmes pathologies universelles mais ça pue moins. Les cours regorgent de reines cocues. Le roi Charles XVI Gustave est le dernier à être pris la main dans le tamp... euh sac. Avec la tête figée qu'il a, on aurait dit un "bon père de famille" sans histoire, sans désir extraordinaire.


Ah ça jase chez les aristo. Les fiançailles du prince William, maintenant. Et on s'est demandé si la future reine était bien vierge. On se croirait en Arabie. Évidemment, concernant une jeune femme de 28 ans, c'est absurde d'attendre une réponse positive à cette question. Rupert Finch l'aurait déjà déniaisée. Ah l'hymen des femmes !, une préoccupation en Occident et en Orient...
C'est ainsi; l'amour, c'est un frétillement de quelques semaines. Ensuite, vitesse de croisière. Même lit, même tronche, même odeur. Burak Hakki, le "Kenan" de Dudaktan kalbe, vient de le dire : "l'amour est une maladie passagère; le couple ne survit qu'avec l'estime et l'habitude; l'amour, ça s'éteint toujours". Ouah le philosophe ! Dit en passant, on apprend que Kivanç Tatlitug et Kenan Imirzalioglu sont ses amis. "Arrête je suis en transe !", "nan j'arrête pas, d'ailleurs, on aurait croisé un de ces jours Kivanç dans un bar homosexuel...". Effondrement. "Oh oh !"... Nan, allez, il rejette ces insinuations. Qui d'ailleurs, l'accepte ?
En tout cas, les Turcs préfèrent le ténébreux Kenan. C'est ici. C'est que les Blonds n'ont pas la cote en Turquie. On les raille, presque. "Sarı". Le brun est un mâle, un homme, un Turc. Quoique Kivanç a su montrer dans son dernier rôle qu'il pouvait tenir une arme et jouer le mâle méchant. Mais il avait les cheveux ras, histoire de le brunir. Car un blond qui fronce les sourcils, c'est toujours risible. Ca ne colle pas.
Mais on a un nouveau Kivanç, chères amies ! Blondinet. Il joue avec Beren Saat. Engin Öztürk, un des violeurs de Fatmagül, précisément.
Un jour, une fille le lui a gentiment quémandé : "viole-moi !"; schocking, évidemment. Un traumatisme pour le gars. Même Beren Saat en est déprimée. Tout le monde veut la violer maintenant. Éreintée, elle est. Les obscénités fusent à chaque fois qu'elle passe à côté d'un groupe de mâles : "et nous alors ?", "tu peux nous dépanner ?", "fallait pas remuer ta queue !", etc. La pauvre. Mais elle doit continuer; c'est qu'elle empoche 20 000 euros pour chaque épisode...
Ça serait ainsi. L'homme aurait une nature polygynique. "Et ça épice la vie d'un couple, hein ?", "astagfiroullah !"... L'infidélité d'une femme semble toujours plus anormale, d'ailleurs. Il suffit de mettre les pieds au fin fond de l'anatolie, par exemple : l'homme peut manger à tous les râteliers; c'est le mâle. Il en a besoin. Le simple enlacement de la fille appelle, quant à lui, les résolutions les plus lugubres. Quelle mère n'a-t-elle pas absous les "prouesses" de son fils et fustigé les "saloperies" de sa fille ? Quelle épouse n'a-t-elle pas lutté pour arracher son mari aux chants de sirène d'une catin ? L'homme court, les femmes devant, sa femme derrière. "La mâlitude, mon cochon, la mâlitude !". Les Turcs le disent : "erkeğin elinin kiri"; "l'infidélité de l'homme, c'est comme la saleté de la main", sous-entendu, ça se nettoie... Les mères sont les plus ardentes défenseuses de cette expression, allez comprendre...
lundi 15 novembre 2010
Tourbillon chinois

dimanche 7 novembre 2010
Gaguesque

Voilà donc ce que nous confit le président Copé : "C'est un amendement d'appel destiné à attirer l'attention du gouvernement". Une nouvelle méthode donc. Non non, c'est bien un député qui dit cela. "Un amendement d'appel". On a envie d'être surréaliste à l'occasion, de chiper une darbouka et de se jeter dans l'hémicycle pour enclencher une danse du ventre et participer à la foire... Je n'ose ouvrir le Dalloz; les professeurs de droit et surtout les thésards en mal de thématiques à traiter (histoire de remplir le CV) palabreront et palabreront. "De la valeur juridique de l'amendement d'appel" ou "de l'influence des amendements d'appel sur l'inflation législative", etc. "Ça ne serait pas pour être voté hein, on joue, d'accord !", "ouais ok, vas-y balance l'amendement !"...
Non, on rigole, c'est vrai. Qu'avait-il dit d'ailleurs Hirsch à ses détracteurs : "Ils essaient de frapper à l'argent parce qu'ils sont gouvernés par l'argent". Ah ça plombe, hein ? Tout le monde est gouverné par l'argent, cela dit. On respire, on dépense : la famille, les loisirs, le luxe. Des pépètes. D'ailleurs, nos élus viennent de mettre fin à leur régime de retraite d'exception pour montrer qu'ils ne pensaient pas qu'au blé. On les croit. Mais on les envie toujours, c'est bizarre, non ? Et on n'arrive pas à les croire, j'ai changé d'avis. Évidemment quand le député Copé, président du groupe UMP, avocat, maire, cousu d'or qu'il est, s'en prend à un autre renté qui a osé toucher à sa bourse, il ne faut pas s'étonner que le menu citoyen assume de son côté un certain poujadisme... "Le nerf de la guerre", quelle sublime expression...
dimanche 31 octobre 2010
Sexologique

dimanche 17 octobre 2010
Eristique

vendredi 15 octobre 2010
Engin Nursani - Gülom
Fils d'un père turc et d'une mère allemande, il est une des étoiles montantes de la musique "alévite"